Technicien de dératisation : un métier d’hygiène et de santé

Le dératiseur représente un spécialiste chargé d’éradiquer les rats et les rongeurs  de nos divers locaux. Il est aussi habileté à traiter les installations infestées par les cloportes, les loirs, les insectes, les mites, etc. Ainsi, selon les règles de sécurité et de règlementation sanitaire, le professionnel de dératisation réalise des traitements de désinfection et de salubrité par capture ou par traitement chimique.  Généralement, c’est une profession qui s’exerce en contact avec les clients, au sein des entreprises de services comme la société lorade.fr qui intervient à Colmar, des collectivités territoriales ou de manière indépendante. Zoom sur la profession de dératiseur.

Les principales missions du dératiseur

La responsabilité fondamentale du dératiseur consiste à éliminer les  rongeurs dans des espaces clos ou ouverts. Vous pouvez voir le site de ce dératiseur à Colmar pour connaitre les différentes missions techniques d’un spécialiste de dératisation. Les différentes activités du dératiseur sont :

• la sécurisation du périmètre d'intervention ;
• la préparation du matériel adéquat ;
• la détection des nuisibles ainsi que le constat des dégâts causés ;
• la réalisation des interventions relatives à la salubrité et au traitement des nuisibles ;
• le diagnostic du type d'infestation et la détermination du  mode de traitement : fumigation, désinfection, dératisation, désinsectisation, etc. ;
• l’installation des pièges ou des produits sur les lieux d'infestation ;
• la réalisation de la désinfection par nébulisation ou pulvérisation ;

Aussi, le dératiseur est chargé de renseigner les supports de suivi d'intervention afin d’éviter une éventuelle prolifération des nuisibles.  Le spécialiste doit se faire vacciner fréquemment puisque les rongeurs sont porteurs de maladies.

Les qualités et les compétences requises pour devenir technicien de dératisation

Pour bien exercer les diverses tâches qui lui sont confiées, le dératiseur doit avoir des qualités  et des compétences qui respectent  les règles de propreté, d’hygiène et de sécurité. Ainsi, il doit :

• maitriser la bactériologie ;
• avoir une bonne condition physique ;
• être rigoureux et professionnel ;
• avoir le sens de l’observation ;
• maitriser le traitement des xylophages ;
• avoir une bonne connaissance des différentes espèces de nuisibles ;
• maitriser les différentes techniques de dératisation, de traitement de l’humidité, de désinsectisation, de dépigeonnisation, etc. ;
• maitriser la lecture d’un plan ;
• maitriser les pathologies végétales ;
• être habileté pour la réalisation des interventions ;
• détenir le permis exigé pour la conduite des engins spécifiques tels que les plateformes élévatrices mobiles de personnes, etc.

Aussi, le dératiseur doit s’adapter aux nouvelles technologies de l’information tout en développant l’esprit de travail en équipe.

Quelles  formations suivre pour devenir dératiseur ?

Pour devenir un technicien de dératisation, vous pouvez suivre une formation en hygiène et environnement, sanctionnée par un CAP ou un BEP. Vous pouvez aussi vous faire former de manière pratique par une entreprise 3D (Dératisation-Désinfection-Désinsectisation). Ainsi, vous pourrez acquérir des connaissances en ce qui concerne :

• la réalisation d’une intervention qui nécessite une habilitation ;
• le renseignement d’un client sur les règles sanitaires ;
• l’utilisation d’un engin qui nécessite une habilitation ;
• le nettoyage des locaux de vide-ordures, des colonnes sèches, des gaines, etc. ;
• la supervision de la capture et de la mise en fourrière d'animaux dangereux ou errants ;
• le contrôle de la conformité de réalisation des fournisseurs, des sous-traitants, des prestataires, etc.,
• la formation du personnel à des techniques et procédures ;
• la coordination de l'activité d'une équipe, etc.

Aussi, il est important de suivre des formations complémentaires en matière de risques chimiques et d’électricité. Avoir un  Certibiocide est également nécessaire afin de pouvoir manipuler et distribuer une  certaine catégorie de produits biocides.

Quel est le salaire d’un dératiseur ?

Le dératiseur a la possibilité de travailler en indépendant ou pour une structure comme la société lorade.fr qui intervient à Colmar. En étant indépendant, le salaire dépendra non seulement du nombre de missions effectuées par mois, mais aussi du prix de chaque prestation. Mais, plus l’infestation est complexe, plus les frais de prestation augmentent. Pour les techniciens ayant un statut de salarié, le salaire tient compte  de l’expérience dans le milieu. Un dératiseur débutant peut gagner en moyenne 1800 € brut par mois. Par contre, en ce qui concerne les techniciens plus expérimentés, ils peuvent percevoir en moyenne jusqu’à 2500 € brut par mois comme salaire.

Les techniques utilisées par les dératiseurs

Pour éliminer les nuisibles, les dératiseurs utilisent divers techniques en fonction du degré d’infestation et de la configuration du local. Il s’agit des techniques telles que :

• le traitement par appâts : c’est une méthode efficace qui consiste à placer des postes d’appâtage sécurisés dans des endroits stratégiques de l’habitation. En effet, l’appât est installé sur un boitier. Le nuisible vient de ce fait consommer l’appât et meurt entre 24 et 48h ;
• la dératisation mécanique : c’est une technique qui  consiste à identifier les points d’accès des rongeurs afin de poser des matériaux  spécifiques au niveau des entrées. Cette méthode est spécifiquement réservée pour les endroits clos ;
• le traitement par ultrasons : c’est une technique non seulement préventive, mais aussi curative, etc.

Pour un traitement efficace, Les dératiseurs utilisent aussi des anticoagulants  à la vitamine K ou des rodenticides fabriqués à base de substances amérisantes prévenant les intoxications.

Les besoins des clients en matière de dératisation

La réglementation française impose les actions de dératisation, de désinfection et désinsectisation à divers types d’établissements. Il s’agit des établissements manipulant les denrées alimentaires (restaurants, supermarchés, cafés, snack-bars, etc.), des établissements publics (maisons de retraite, bâtiments publics, hôpitaux, écoles, etc.) et  des  d’immeubles. Le dératiseur intervient donc pour identifier les sources de prolifération. Il utilise ensuite la méthode adéquate en fonction du  degré d’infestation.

Étant donné que les nuisibles peuvent occasionner des dommages importants (destruction des fils électriques, des tuyaux, des matériaux isolants, des objets en tissu ou en carton, etc.), le professionnel de dératisation effectue un suivi régulier pour prévenir l’apparition d’une nouvelle vague de nuisibles.  Généralement, il effectue ses missions en journée. En cas d’urgence, il peut travailler en horaire décalé ou durant les weekends afin de répondre à des besoins ponctuels. Les différentes techniques de traitement utilisées par le dératiseur ne doivent pas avoir des conséquences néfastes sur la santé humaine.